dimanche 27 novembre 2016

Kaïken - Jean-Christophe Grangé

A chaque fois que je prends un livre dans ma bibliothèque, je regarde celui-là d'un coin de l’œil, mais cette fois ci, je me lance pour de bon, et je la saisit, le met dans mon sac et je prends l'avion vers l'aventure en emportant dans mes bagages : Kaïken (2012)


Que ce qu'un Kaïken : C'est avec ce poignard que les femmes samouraïs se suicidaient. Elles se tranchaient la gorge avec.


Dans ce livre Olivier Passan de la Criminelle. Un solitaire fasciné par le Japon traditionnel, un samouraï des temps modernes, lancé dans la traque d'un insaisissable criminel, « l'Accoucheur », qui éventre les femmes au terme de leur grossesse pour brûler le fœtus.
Ce flic tourmenté, complexe, cherche à comprendre les raisons du naufrage de son couple : Naoko, sa femme japonaise, a demandé le divorce mais ils se sont entendus pour une garde alternée de leurs deux enfants. Cette vie de famille chaotique est au centre de l'intrigue, qui joue des similitudes entre l'histoire personnelle de Passan et celle du serial killer que l'on est tenté de voir comme son double monstrueux. l'évolution de l'intrigue pousse Passan à aller jusqu'à Tokyo rechercher la clé de l'énigme ...


Ce livre commence dans les quartiers pauvres de Paris, par des affaires de meurtres sordides pour évoluer jusqu'à s'engager dans les combats japonais ancestraux, Un voyage intense dans les profondeurs de l'âme humaine. Ce thriller psychotique, noir, violent est un moment de pur délice, on y plonge facilement et on en sort péniblement.

A travers ce livre , l'auteur montre son amour pour le Japon, le pays de tous les contrastes, par sa description précise et extrêmement documentée des traditions et des mœurs de cette société, on fait ce voyage avec lui, bien accompagné, bien guidé, bien aiguillé.


Pour l'intrigue elle même, l'auteur adopte une entrée fracassante et violente , dès le début, on connait déjà l’assassin; ensuite il baisse le rythme pour évoluer vers une chasse aux indices, on ne connaît plus au bout de quelques chapitres qui est la proie et qui est le chasseur. Le personnage principal, se trouve aussi confronté à ses problèmes familiaux qui commencent à empiéter sur son enquête et sa famille se trouve mêlée à sa vie professionnelle. La suite est un récit épique et intense où le rythme augmente encore et encore jusqu'à attendre son apogée dans les dernières pages par un combat final à l'ancienne, jusqu'à la mort.


J'ai adoré les premiers livres de cet auteur, et ce roman confirme cette tendance, et Grangé est définitivement un de mes auteurs préférés.
Un petit dernier mot sur la couverture du livre, je la trouve superbe et reflète extrêmement bien l'univers du livre.
sur ce, salut ...

"Ska"

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