lundi 13 novembre 2017

Les rêves perdus de Leyla - Mohamed Harmel

Mon ami Walid Nemili, Critique média, Animateur Tv, fondateur de Mayfootekchay.com , General Manager WAZOmedia, grand lecteur et connaisseur de livres ... a décidé de réaliser lors de ce mois de Novembre un marathon de lecture tunisienne à savoir :

Les Rêves Perdus de Leyla de Mohamed Harmel 
Dix-Neuf  de Sami Mkaddem 
DABDA de Khaoula Hosni 
Le Jasmin Noir de Wafa Ghorbel

Je donne la parole à Walid pour vous parler de la première étape de son marathon : Les Rêves Perdus de Leyla

J'ai terminé hier le deuxième roman de l'auteur tunisien Mohamed Harmel : Les rêves perdus de Leyla Sensible que je suis, j'évite toujours de lire des romans tristes ou violent mais je n'aurai jamais cru avoir des cauchemars suite à la lecture d'un livre. (Dans le bon sens) "Les rêves perdus de Leyla" est roman sombre, percutant, qui te bouscule, te dérange, qui réveille des idées noires que tu as cru enterrer avec ta jeunesse.


"Les rêves perdus de Leyla" vous emporte dans un monde contrôlé par nos désillusions et échecs dans la vie et essaye de nous faire kidnapper par la "machine". Je dis bien qu'il essayait. Une fois la 1ère partie terminée, magnifiquement dirigée avec une ambiance terrifiante et bien décrite que j'ai vécu avec le personnage, tout part dans tous les sens dans ce livre. Un livre que j'ai pas su si c'est une biographie ou un livre personnel dans lequel l'auteur voudrait exposer son expérience, ses idées, ses choix ou encore ses positions politiques.

À quoi bon de parler d'Ennahdha et des islamistes ? Ça sert à quoi de prendre parti et de l'exposer dans un roman noir et philosophique ?  Non pas une fois, mais plusieurs ...

À quoi bon de nommer les titres de la playlist d'Elyes dans chaque chapitre ? Une fois aurait été suffisante pour connaître ses goûts musicaux... 

Comme l'auteur, Elyes, le personnage principal, était architecte et veut absolument devenir philosophe. En panne d'inspiration ? Ou est-ce le côté narcissique qui a pris le dessus dans ce roman.? 


Un autre détail qui m'a dérangé, l'utilisation gratuite de gros mots dans les propos de plusieurs personnages. On peut montrer qu'une personne est méchante sans le moindre gros mot... 

Finalement, on termine le livre avec une seule conclusion : l'idée du début est excellente, la suite l'est moins. L'auteur n'arrive pas à bien expliquer sa machine, son fonctionnement, ni à nous convaincre que ça existe vraiment. Une "Contrée du néant" décevante, sans le moindre intérêt.

Bref, j'ai été bousculé, j'ai adoré lire le livre, j'ai aimé quelques passages et citations, mais je suis resté sur ma faim.

"Walid"

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire